La tuerie de l'école Polytechnique de Montréal, également connue sous le nom de massacre de Polytechnique, s'est déroulée le 6 décembre 1989. C'était une tragédie sans précédent au Canada, où 14 femmes ont perdu la vie et 13 personnes ont été blessées.
L'attaque a été perpétrée par Marc Lépine, un homme de 25 ans, qui est entré armé dans l'établissement et a systématiquement ciblé les étudiantes en génie. Il a séparé les hommes des femmes dans une salle de classe avant de tuer les femmes, affirmant qu'il « se battait contre le féminisme ».
Les raisons exactes derrière l'acte de violence de Lépine ne sont pas clairement établies, mais cela a été largement interprété comme une manifestation de misogynie et de haine envers les femmes qui poursuivaient des carrières dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes.
Cet événement a eu un impact profond sur le Canada, provoquant des débats et des discussions sur la violence contre les femmes, les inégalités de genre et les questions de contrôle des armes à feu. Il a également conduit à des changements législatifs importants, notamment dans les lois sur le contrôle des armes à feu et dans les politiques de lutte contre la violence domestique.
Chaque année depuis la tragédie, le 6 décembre est commémoré au Canada comme la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes. C'est un jour où les Canadiens se souviennent des victimes et réfléchissent à la nécessité de continuer à lutter contre la violence basée sur le genre.
La tuerie de l'école Polytechnique de Montréal reste un événement tragique et marquant de l'histoire canadienne, un rappel des défis persistants auxquels sont confrontées les femmes en matière d'égalité et de sécurité.
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